Comme un poisson …dans l’EAU.

Au commencent, ce n’est qu’une petite cellule microscopique composée essentiellement d’eau.

Elle se divise en 2, puis en 4, puis en 8 cellules et ainsi de suite jusqu’à former un embryon entouré d’une poche (période dite de l’embryogenèse) qui par transsudation se remplit elle aussi … d’eau.

Après 20 semaines d’une constante évolution, la peau du fœtus enrichie en kératine s’imperméabilise et permet au tout jeune organisme de contenir ses volumes vitaux de fluides et autres liquides, dont le prédominant reste l’eau ; c’est alors que le fœtus commence à absorber par la bouche et le nez le liquide amniotique activant ainsi le développement de ses organes, tels les poumons et le système digestif ( de la quatrième à la dixième semaine de développement on parle de l'organogénèse).

Ses reins sont maintenant en mesure de traiter et recycler les liquides via son système urinaire déjà opérationnel.

Certes, le processus reste encore en circuit fermé : l’urine étant évacuée dans le liquide amniotique qui repart en transit vers ce tout récent système digestif.

Le traitement des liquides aqueux est ainsi activé pour rester opérationnel tous les jours à venir de la petite vie qui commence.

A cette étape de son développement, l’eau représente à elle seule 90% du poids du fœtus.

Par comparaison avec les végétaux, une salade verte est constituée de 95% d’eau.

En préliminaires à la naissance, la mère perd … devinez… : « les eaux ». Commence alors l’enchaînement des contractions jusqu’à l’accouchement.

A son neuvième mois, l’organisme du bébé est composé à 80% d’eau pour passer à 70% autour de son premier anniversaire.

La masse hydrique totale du corps humain diminue jusqu’à l’âge adulte :

l'eau représente en moyenne 60 % du poids corporel chez l'homme adulte, et 50 à 55 % chez la femme (EFSA 2010 ; IOM 2004). Cela signifie que, pour un homme de poids moyen (70 kg), la teneur en eau du corps est d'environ 42 litres.

De l’eau dans nos cellules et autour d’elles (liquide extra cellulaire).

Nous comprenons rapidement avec ce court résumé que nous sommes reliés à l’eau, que l’eau est essentielle à la vie. Pas d’eau…pas de vie.

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De la nécessité de compenser les pertes d’eau de l’organisme

Chaque jour, notre corps élimine son eau en quantité : via les urines, les fèces, la respiration, la sudation et l’évapotranspiration. La fièvre, le sport, l’activité physique intense, la chaleur, la diarrhée ne font qu’augmenter les pertes d’eau et donc des minéraux qu’elle contient en dissolution pour l’acheminement vital à toutes nos cellules.

On réalise aisément la nécessité de compenser les pertes d’eau de l’organisme pour maintenir son équilibre et donc son état de bonne santé.

Des pertes d’eau insuffisamment ni régulièrement compensées déshydrateront littéralement le corps le contraignant alors à gérer la pénurie en élaborant des stratégies pathologiques dignes d’un plan Orsec face à la sécheresse.

Une parfaite Santé reste donc totalement illusoire en cas de carence aggravée d’eau dans l’organisme ; une eau qui devra aussi bien circuler et sans rétention ce qui constituerait d’autres symptomatiques à ne pas négliger.

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Quelles sont les conséquences d’un manque d’eau dans le corps humain?

-        Le corps va restreindre son taux d’élimination et donc l’évacuation des déchets et toxines. Le transit s’en trouvera aussi contrarié.

-        En compensation, l’organisme tentera de puiser l’eau circulant dans le sang réduisant ainsi volume plasmatique et provoquant la contraction des vaisseaux et donc le risque d’hypertension artérielle.

-        Nos articulations comme nos disques intervertébraux verront s’affaiblir la protection de leurs lubrifiants aqueux (synovie, fluides articulaires, texture et environnement ligamentaires, etc.) et cela pourra suffire à générer des douleurs articulaires, dorsales, cervicales…

-        A l’instar d’un barrage hydroélectrique, lorsque l’eau entre et sort des cellules cela produit, un peu d’électricité que le corps transforme en ATP, c’est-à-dire en énergie. Moins d’eau, moins d’échanges cellulaires, c’est moins d’énergie et cela est encore plus vrai au niveau du cerveau qui est constitué à 85% d’eau, d’où la fatigue intellectuelle et le risque de dépression.

-        Augmentation de la production d’histamine avec les conséquences suivantes :

-        Augmentation de l’acidité au niveau de l’estomac (douleurs abdominales, crampes, nausées, vomissements…)

-        Troubles de l’endormissement et du sommeil car l’histamine doit baisser pour une bonne qualité de sommeil.

-        Sur stimulation du cœur : tachycardie, sueurs froides, maux de tête…

-        Rougeurs et démangeaisons de la peau, gonflements…

-        Toux et gêne respiratoire.

-        Démangeaisons des yeux, rougeurs, larmoiement.

-        Congestion nasale, écoulements, éternuements…

-        Les allergies (pollens, poils…) sont toutes liées à une libération excessive d’histamine, la déshydratation, comme on le voit dans les conséquences ne fait qu’aggraver les symptômes…

-        Douleurs diverses …

Pour le Dr Ferydoon Batmanghedlidj, tous ces symptômes de mal être sont des indicateurs de déshydratation chronique et le remède premier est de boire de l’eau, plus souvent, plus régulièrement.

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Boire de l’eau avant d’avoir soif

Attention ! En vieillissant notre corps perd de l’eau et en même temps nous perdons la perception de la soif et l’envie de boire. Ainsi plus nous vieillissons plus nous nous déshydratons rapidement et durablement avec toutes les conséquences liées.

N’attendez pas la sensation de soif pour boire car avoir soif, la bouche sèche, sont les signes que le corps est déjà déshydraté. Il est donc déjà tard.

Si vous souhaitez aller bien en toutes circonstances et à tout âge, vous devez être pro actif, et boire régulièrement, une gorgée en moyenne toutes les 20 minutes et plus lorsqu’il fait chaud, lorsque vous transpirez et beaucoup plus en cas de fièvre ou diarrhée. Pensez à boire au réveil et juste avant de vous coucher et si besoin, gardez un verre sur votre table de chevet. Prenez également un grand verre d’eau 30 minutes avant les repas afin d’aider votre corps à se créer un gel riche en bicarbonate qui pourra protéger votre muqueuse digestive des attaques acides.

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Attention aux faux amis : toutes les boissons à base d'eau n'en sont pas !

Le thé, le café, les colas, l’alcool ne sont pas des boissons appropriées pour hydrater l’organisme.

Théine et caféine sont des molécules diurétiques donc qui forcent l’organisme à éliminer encore plus d’eau !

Un ou deux cafés ou thés par jour est possible, mais au-delà cela n’est pas souhaitable.

Ces boissons sont à proscrire pendant et après les efforts.

Vous le voyez, vous pouvez contribuer généreusement à votre bien-être en apportant simplement de l’eau à votre corps, alors pourquoi s’en priver ?

Buvez de l’eau … et à votre bonne santé !

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